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Introduction

Aujourd’hui nous allons présenter Taskjuggler. C’est un logiciel de gestion de projet que j’utilise depuis quelque temps pour la gestion de mes projets professionnels et personnels. Cet article sera plus court que d’habitude et il n’aura pas de partie technique. Nous rentrerons dans la partie technique avec le prochain article de cette série qui fera au moins cinq articles.

Pour cette série, il devrait y avoir une nouveauté avec une démonstration au format vidéo de la partie technique.

Besoin

Cela fait longtemps que je cherche un moyen à la fois simple et paramétrable de suivre mes différents projets. J’ai essayé plusieurs logiciels tels que GanttProject, ProjectLibre ou Calligra Plan. Si pour suivre un seul le projet, les trois logiciels faisaient sans aucun problème le travail, cela devenait beaucoup plus difficile dès que l’on voulait mettre plusieurs projets différents répartis sur la journée. L’approche graphique rendait certains complexes notamment pour la gestion des dépendances.

Mon cahier des charges me semblait pourtant à la fois clair et simple :

• suivre l’avancement de tous mes projets sur un seul graphe de Gantt ;
• les projets étaient définis sur des jours ou des plages horaires précises ;
• la planification automatique devait prendre en compte les contraintes temporelles ;
• la possibilité de choisir facilement l’affichage des jalons ;
• l’ajout simple d’un nouveau sous projet.

Aucun des trois logiciels ne permettait de faire tout cela. Au fil de mes recherches, j’ai entendu parler d’un outil en ligne de commande, plus difficile à prendre en main mais extrêmement paramétrable. J’avais abandonné depuis des années les logiciels graphiques et je faisais tant bien que mal le suivi de mes projets avec TaskWarrior. Cependant cette approche souffrait de nombreuses limitations. Finalement, je me suis décidé et je me suis lancé dans l’apprentissage de TaskJuggler. Si les premières semaines furent assez complexes – peu d’exemples, une documentation uniquement en anglais – les résultats furent plus que satisfaisants. Le logiciel semblait pouvoir prendre en compte la totalité de mon cahier des charges.

Il m’a fallu beaucoup de tests et de lecture de la documentation pour commencer à appréhender réellement TaskJuggler. Le seul défaut important que je voyais au bout de 15 jours d’utilisation, était que le fichier – entièrement écrit à la main – devenait de plus en plus long et donc difficilement maintenable. Après une recherche dans la documentation et certains conseils donnés sur des forums anglo-saxons, j’ai découvert la fonctionnalité des inclusions de fichiers qui n’est malheureusement pas présenté dans le tutoriel de base. Dès lors, je n’avais plus de reproche à lui faire.

Aujourd’hui, je vous présente une nouvelle série d’articles consacrés à ce logiciel que je range maintenant dans les logiciels indispensables. Je vous montrerai les fonctionnalités que je considère comme les plus importantes. Vous y découvrirez aussi comment j’organise les fichiers.

Cependant, cela restera seulement une grosse introduction à TaskJuggler. Il y a énormément de fonctionnalités et de réglages possibles. Je vais organiser cette suite d’articles sur la prise en main de TaskJuggler de la manière dont j’aurais voulu le découvrir.

Si le tutoriel de la documentation fournie quelques exemples de rapports, il ne fait qu’effleurer les réelles possibilités des rapports. Vous pouvez faire des rapports personnalisés extrêmement complexes et interactifs. De même, je n’en effleurais qu’une infime partie des possibilités.

Une dernière chose, à part quelques concepts de base complètement indispensable, la majorité des fonctionnalités peuvent être ignorées tant que l’on n’en a pas réellement besoin. Pour ma part, lors de mes tests avant l’adoption de TaskJuggler, j’ai amené les fonctionnalités les unes après les autres. Je ne rajoutai une fonctionnalité que lorsque j’avais complètement compris la précédente.

Fonctionnement de TaskJuggler

Comme je le disais précédemment, TaskJuggler est un logiciel en ligne de commande. Cependant, contrairement à la TaskWarrior qui permet de créer de nouvelles tâches directement à partir du shell, le logiciel s’appuie sur des fichiers. Si vous connaissez le langage Latex, cela s’en rapproche un peu.

Vous définissez votre projet dans un ou plusieurs fichiers à partir de mots-clés. Une fois que votre projet est prêt, vous fournissez le fichier à l’utilitaire qui va se charger de l’interpréter et de créer les rapports demandés. Par défaut, l’utilitaire se base sur la date et l’heure du système. Mais il est tout à fait possible de spécifier une date et une heure directement à l’utilitaire. Cela permet de simuler une évolution du temps.

Les rapports peuvent être de plusieurs types. À l’heure actuelle je n’utilise que les rapports au format HTML. Je ne pense pas présenter les autres types de rapports dans les prochains articles. Bien entendu, si cela vous intéresse, n’hésitez pas à le signaler dans les commentaires.

Les images qui servent d’illustrations à cet article sont des captures d’écran des fichiers HTML d’un projet de tests que j’utilise pour l’apprentissage des fonctionnalités.

Les articles de la série

Au fur et à mesure de la sortie des articles, je mettrai les liens directement ici.

• Installation de TaskJuggler et création de fichiers de base
• Création d’un sous projet et mise en place des premières tâches
• Création d’un premier rapport
• Suivi de l’avancement du projet directement dans le fichier de projet
• Ajout d’un nouveau sous projet

Conclusion

Si comme moi, vous êtes à la recherche d’un gestionnaire de projet paramétrable, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour l’installation de TaskJuggler et la création du fichier de base de projet