Libre à vous de partager

Nous voilà arrivés au terme de ce voyage et donc à la conclusion du défi. Vous disposez maintenant d’un Raspberry pi qui gère le réseau de votre maison.

J’espère vous avoir donner envie de continuer sur ce chemin.

conclusion du défi

Félicitations si vous avez réussi à suivre la totalité de ses tutoriels jusqu’à la conclusion du défi. Les premiers étaient très denses au vu des nombreuses informations que vous devez connaître avant de vous lancer dans de l’administration système Linux. Sachez cependant que je n’ai fait qu’effleurer les capacités de Linux.

Il y aura d’autres tutoriels qui approfondiront ces notions. Si vous avez des préférences n’hésitez pas à me les communiquer soit via les réseaux sociaux, soit dans les commentaires.

Ce défi servira de base à la mise en place d’une infrastructure réseau libre et indépendante. Même si la majorité de ce que j’aborderai plus tard nécessitera un vrai ordinateur. La conclusion du défi ne veut pas dire la fin du voyage.

Ce n’est que le début de votre aventure vers l’auto-hébergement de vos services. Tout ce qui a été fait sur le Raspberry pi peut être fait sur une machine beaucoup plus puissante.

Vous pouvez aussi séparer le partage de fichiers de la gestion réseau. Si vous possédez une vieille tour qui fonctionne encore, elle peut être un candidat parfait pour faire un petit serveur NAS sans vous ruiner. Si la tour a la capacité d’avoir trois disques alors vous pouvez en plus de partager les fichiers les sécuriser un peu plus avec une redondance de disques. Ce qui ne retirera pas l’obligation de sauvegarde.

J’aborderai l’installation d’un système d’exploitation Linux sur un PC dans une série ultérieure. Mais cela ne sera pas tout de suite. Nous resterons dans la famille des Debian. J’aborderai entre autres Debian et Ubuntu.

Il y a encore beaucoup de choses que vous pouvez faire avec cette carte. Je continuerai à alimenter cette série de tutoriels dans les mois à venir afin de rajouter de nouvelles capacités au réseau local de votre maison. Voici une liste non exhaustive :

  • Création d’une clé bootable pour l’installation d’un Linux.
  • Mise en place d’un système de virtualisation avec KVM et libvirt.
  • Mise en place d’un serveur Web Apache ou Nginx.
  • Mise en place d’un serveur de base de données : MySQL ou PostgreSQL.
  • Mise en place d’applications Web comme Nextcloud.
  • Mise en place d’un serveur NAS.

Comme vous pouvez le voir, le chemin à parcourir est encore long. La conclusion du défi ne vous permets pas d’obtenir une infrastructure qui vous permettra de vous affranchir de société tierce. Mais en cheminant progressivement, pas à pas, cela reste accessible à tous et pour des tarifs acceptables.

Nous aborderons aussi un peu de programmation avec le scripting Bash afin d’automatiser le traitement et les tâches d’administration. Dans un premier temps, il s’agira avant tout d’une initiation afin que vous puissiez comprendre les scripts qui seront déployés au cours des tutoriels.

J’aborderai peu les postes de travail et me concentrera plutôt sur les serveurs. Sachez que toutes les commandes qui fonctionnent sur les serveurs, fonctionnent aussi sur les postes de travail. Ces derniers apportent souvent une interface graphique qui permet de rendre plus visuelle et accessible l’administration du poste. Mais il n’est pas rare, bien que cela tende à disparaître, que vous ayez encore besoin de la ligne de commande pour certaines manipulations avancées.

De manière générale, les interfaces graphiques possèdent moins d’options que les lignes de commande. De nombreuses personnes qui utilisent Linux depuis de nombreuses années, garde toujours une console ouverte pour certaines tâches.

Certains logiciels comme TaskWarrior en même fait le choix de ne pas proposer l’interface graphique par défaut. Ce sera d’ailleurs le prochain article après cette conclusion du défi. Et c’est une des grandes libertés de Linux, il existe de nombreux logiciels pour faire la même chose mais pas de la même manière.

Au fur et à mesure que vous avancerez dans votre connaissance du monde informatique libre, vous développerez vos propres préférences et vos propres habitudes. N’oubliez pas, il y a une multitude de chemins pour arriver au même résultat. À savoir : avoir une informatique qui vous corresponde, qui est à votre service et non l’inverse.

Il est temps donc de terminer la conclusion du défi.

Bon courage, bonne route ou comme on dit chez moi : bon vent et bonne mer !

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