Vous avez décidé de franchir le pas. Vous allez soit installer un nouveau système d’exploitation ou bien rajouter un deuxième système d’exploitation sur votre ordinateur. Ma check-list va vous permettre que l’installation de votre système d’exploitation se passe au mieux.
En effet, avant de faire une quelconque modification à votre installation, il vaut mieux vérifier certaines choses et faire certaines actions. En voici la liste de mes 7 conseils:
Tables des conseils
Avoir défini le nouveau système que vous souhaitez installer.
Vous trouverez de très nombreuses distributions Linux adaptées à de très nombreuses utilisations. Certaines sont accessibles directement au débutant alors que d’autres nécessitent de très bonnes connaissances en programmation et en administration système pour être installé voir utiliser.
Certaines n’ont même pas vocation à être installées, mais juste à être démarrées à partir de ce que l’on appelle un live CD. Dans cette dernière catégorie, le système hôte n’est même pas modifié. Certains stockent vos donnés directement sur la clé USB. Si vous ne disposez pas de PC personnel et ne souhaitez pas laisser de traces sur les PC que vous utilisez ou empruntez, cette solution est la plus pertinente.
L’excellent site DistroWatch essaye de toutes les recenser. Si vous êtes un néophyte complet, vous pouvez commencer par une Ubuntu ou une Debian.
Vous pouvez tester la majorité des distributions grand public actuelles directement à partir d’un live CD. Si vous hésitez encore entre plusieurs version, utilisez cette possibilité. Attention, le test dégrade les performances de votre ordinateur. Votre expérience ne sera pas aussi fluide qu’une fois le système installé. En effet, l’accès aux données stockées sur un CD ou une clé USB est beaucoup plus lent qu’à partir du disque dur interne. De plus vous utilisez les pilotes par défaut qui ne sont pas optimisé pour votre matériel.
Cette phase est très importante. Il vaut mieux que vous preniez le temps de choisir que d’avoir à réapprendre une nouvelle distribution.
Avoir lister tous les logiciels dont vous aurez besoin une fois l’installation terminée.
Faisant suite au premier conseil, vous devez définir les logiciels que vous utilisez et leur capacité à fonctionner sous le nouveau système. La majorité des logiciels présents sur Windows soit ont un équivalent sous Linux, soit viennent directement du monde Linux et sont donc disponibles. Notamment le navigateur Mozilla Firefox ou chrome, le logiciel de courriel Thunderbird, ou bien à la suite bureautique libre office.
Sachez qu’il existe une surcouche qui se nomme WineHQ. Elle permet de faire fonctionner de nombreux logiciels Windows de maintenir quasiment native sous Linux. Vous pourrez utiliser une interface orientée jeux nommée PlayOnLinux.
Vérifier la compatibilité de votre matériel avec le nouveau système.
La majorité des PC de moins de 10 ans sont compatibles avec les distributions grand public. Vous pouvez regarder sur les forums de la distribution choisie ou sur la documentation, si des problèmes sont répertoriés.
Il n’est pas rare qu’il y ait des problèmes de détection des cartes Wi-Fi. Ces dernières nécessitant souvent des pilotes qui ne le sont pas forcément intégré au CD d’installation. Si votre PC est équipé d’un port Ethernet, je vous conseille vivement d’effectuer l’installation en étant branché Internet par câble. En effet les cd d’installation reconnaissent généralement parfaitement les cartes Ethernet. Vous aurez donc l’accès à Internet pendant l’installation. Ainsi l’installateur trouvera les bons drivers pour les cartes Wi-Fi et les autres équipements nécessitant un driver spécifique.
Le noyau Linux intègre aujourd’hui les fonctionnalités de base de la majorité des cartes graphique, y compris les Nvidia.
Avoir un système d’amorçage opérationnel.
Cela peut sembler évident, mais il vous faudra une clé USB d’au moins 8 Go pour pouvoir installer ou tester votre nouveau système d’exploitation. Je vous conseille l’utilitaire Ventoy que je présenterai plus tard. Si vous avez une grosse clé USB, vous pourrez mettre les ISO de plusieurs distributions et les tester les unes après les autres sans pour autant avoir reformaté la clé.
Sauvegarder toutes vos données personnelles.
Indispensable avant ce type de manipulation, pensez à faire des sauvegardes régulières de vos données. Vous pouvez utiliser soit sur le cloud, soit sur un disque dur externe ; voir pour les plus bricoleurs d’entre vous, sur un NAS (Network Aera Stockage) ou bien sur le disque dur de votre box, si votre opérateur fournit cette option.
Faites au moins une sauvegarde mensuelle automatisée. Et pensez à la vérifier, il serait dommage que vous vous aperceviez qu’elle fonctionne plus, le jour où vous en avez besoin.
Vérifier que vous possédez tous les mots de passe des services principaux que vous utilisez.
Notamment le mot passe de votre compte de messagerie qui vous sert pour les réinitialisations des autres services.
Vous pouvez utiliser cette étape, pour faire un tri dans les services que vous n’utilisez plus et donc de supprimer ces comptes. De même, profitez en pour centraliser tous vos mots de passe au sein d’une application de gestion de mot de passe. Sous Windows vous pouvez utiliser Keepass. Car vous pouvez ouvrir les fichiers de cette application avec d’autres gestionnaires Linux (tel que KeePassXC). Si vous préférez, vous pouvez installer la version portable de qui passe sur Linux. De même certaines distributions proposent même un paquet via le gestionnaire d’application. Cette dernière demande juste l’installation de la librairie mono complète.
Avoir un autre accès Internet au moment de l’installation.
Que ce soit par votre téléphone, une tablette ou un autre PC, ayez un autre équipement connecté à Internet au moment où vous allez faire l’installation. En effet vous pourriez avoir un problème de prise en charge matérielle, notamment les cartes réseau, qui rend inopérante votre connexion Internet. Ainsi vous pouvez demander de l’aide à la communauté et plus facilement trouver une solution. Vous pouvez aller voir mes 10 conseils pour vos demandes d’aide.